Mon année d’alternance, en vrai.
C’est fou ce que douze mois peuvent transformer.
Quand j’ai commencé cette alternance en tant que chargée de communication et assistante en direction artistique, je n’imaginais pas à quel point elle allait m’apprendre — sur les métiers de la création, bien sûr, mais surtout sur moi-même.
Apprendre à faire avec (et parfois sans)
Faire avec un brief. Avec des contraintes. Avec une deadline très proche (trop proche ?).
Mais aussi faire sans : sans certitude, sans repère parfois, sans avoir tout compris tout de suite. Et malgré ça — ou peut-être grâce à ça — j’ai appris à m’adapter, à proposer, à oser.
C’était ça, au fond : un grand terrain d’expérimentations, où j’ai pu toucher à la stratégie, à la rédaction, au visuel, au planning, à la création de contenus. Parfois en courant un peu après le temps. Mais toujours avec l’envie de bien faire. Et de faire juste !!!
Me situer entre deux mondes
La communication et la direction artistique sont deux univers qui se croisent souvent, mais ne se ressemblent pas tout à fait.
Mon rôle ? Me glisser entre les deux. Traduire une intention en image. Une image en message. Un message en émotion.
Trouver l’équilibre. Cultiver la cohérence.
Et petit à petit, j’ai compris que ce rôle-là me plaît profondément.
Parce qu’il me ressemble.
Poser des fondations
Cette année m’a donné confiance. Elle m’a permis de me sentir légitime dans ce que je propose. Et ça, c’est précieux. J’ai appris à mieux écouter. À mieux observer. À mieux formuler aussi. J’ai affûté mon œil, affiné mon intuition, et ancré mes idées dans quelque chose de concret.
Ce que je retiens
Une alternance, ce n’est pas juste une ligne sur un CV. C’est un espace de transition, un passage, une montée en compétences et en conscience.
C’est ce moment où les choses commencent à se dessiner autrement, plus clairement.
Et où tu sens que tu n’as plus besoin de forcer pour avancer : tu sais pourquoi tu es là.
Alors merci à cette année d’avoir été parfois challengeante, souvent enrichissante, et toujours formatrice.
Et surtout, merci à moi-même de ne pas avoir attendu d’être “prête” pour me lancer.
-Fontan Anaïs